Les Algériens ne lâchent rien. Ce vendredi 5 avril, ils descendront à nouveau dans la rue pour manifester. Maintenant qu’Abdelaziz Bouteflika a démissionné, ils entendent chasser des hautes sphères du pouvoir, les proches de l’ancien président.
La démission d’Abdelaziz Bouteflika, arrachée dans la semaine, n’est qu’une « demi-victoire » pour les Algériens qui entendent manifester à nouveau en masse pour un septième vendredi consécutif, afin de chasser le « système » du pouvoir et empêcher les anciens fidèles du président déchu de gérer la transition.
Ce vendredi 5 avril, le centre d'Alger était bondé. Les manifestants crient leur refus de toute implication de ses anciens fidèles dans la transition politique.
Difficile à évaluer précisément en l'absence de chiffres officiels, la mobilisation était massive dans la capitale peu après le démarrage du cortège en début d'après-midi, au moins aussi importante que celles des vendredis précédents, déjà jugées exceptionnelles.